LES PROCÈS MILITAIRES 1945

LES PROCÈS MILITAIRES 1945

PROCES MÉDECINS NAZIS


MÉDECINS NAZIS

Le Procès des médecins.) a été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d'occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. 20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables (leur ligne de défense fut qu'ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés d'après plusieurs chefs : l'expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l'expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d'Helsinki.

Alors que le procès de Nuremberg concerne 24 des principaux responsables du Troisième Reich, le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s'agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l'Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi - SA et SS).

Les accusés

Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l'Institut d'hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l'Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains, il est acquitté.

Adolf Pokorny,dermatologue, accusé d'avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté  pas à cause de mais malgré sa défense  qui était d'avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n'était valable.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l'injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose médecin connu pour commettre certains sévices à ces victimes/patients condamné à mort.

Donald Ewen Cameron

L'un des membres du tribunal, le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l'association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d'expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d'une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n'avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Viktor Brack 1904-1948

Il participe aux Freikorps et au putsch de la Brasserie de Munich (1923). Il entre dans la SS en 1929, et pendant un certain temps, il est le chauffeur d'Heinrich Himmler. En tant que Reichamtsleiter il officie à la chancellerie du Führer, dirigée par le Reichsleiter Philipp Bouhler, où il dirige le programme d'euthanasie des handicapés plus connu sous le nom de Programme Aktion T4 au cours duquel entre soixante-dix et quatre-vingt mille handicapés et malades mentaux sont exécutés dans des chambres à gaz aménagées dans des instituts d'euthanasie.

Il s'implique aussi directement dans la Shoah puisqu'en septembre 1941 en visite à Lublin il informe Odilo Globocnik de l'intégration du personnel de l'Aktion T4 dans l'Aktion Reinhardt, qu'il propose à la même période son aide à la création d'installations de gazage à Riga, et qu'il insiste dans une lettre à Himmler datée du 23 juin 1942 sur la nécessité, pour la réussite totale de l'opération, d'accélérer le processus de déportation et d'extermination des Juifs. Il est jugé au Procès des médecins à Nuremberg en 1947. Reconnu coupable de crimes contre l'humanité, il est condamné à mort et pendu le 2 juin 1948 dans la prison de Landsberg am Lech.

Karl Brandt 1904-1948

Bien que né en Alsace, Brandt n'était pas de parents alsaciens, son père, commissaire de police, avait été muté à Mulhouse.

Brandt quitte l'Alsace en 1919 et poursuit ses études à Dresde où il passe son Abitur, puis commence ses études de médecine à Dresde, Iéna, Berlin puis Fribourg-en-Brisgau. À Bochum, il se spécialise dans la chirurgie des traumatismes crâniens et obtient son diplôme en 1928. Il émet alors le vœu de partir à Lambaréné au Gabon, afin de rejoindre le docteur Schweitzer, mais n'ayant pas opté pour la nationalité française en quittant l'Alsace, il renonce à ce projet.

C’est en 1933, alors que Brandt et sa fiancée Anna Rehborn suivent le cortège menant Hitler du restaurant où ils venaient de dîner ensemble au Berghof, que la Mercedes du Führer quitte la route. Adolf Hitler est indemne, mais le chef de sa garde personnelle, Wilhelm Brückner, est gravement blessé. L’intervention du Dr Brandt lui sauve la vie. C’est Brückner en personne qui propose le Dr Brandt comme médecin personnel du Führer et l’appelle le 13 juin 1934 pour lui demander de venir de suite à Münich afin d’accompagner Hitler lors d’un voyage en Italie. On considère le jour de cet accident comme celui ou la vie du Dr Brandt a basculée, mais les faits nous montrent qu’il ne se trouvait pas là, par hasard.

Il rejoint d'abord la Ligue national-socialiste des médecins et le NSDAP dès 1932, en soulignant ne pas vouloir appartenir ni à la SS ni à la SA, mais il devient finalement membre de la SA en 1934, pour rejoindre ensuite les SS fin 1934, devenant Untersturmführer, le grade d'officier le moins élevé. Il terminera néanmoins la guerre avec le grade de Brigadeführer SS (Médecin-général SS). En novembre 1938, il est envoyé à Paris après l'attentat d’Ernst vom Rath.

Dès 1939, Brandt dirige l'administration du programme d'euthanasie T-4 chargé d'expurger l'Allemagne de ses aliénés et autres handicapés. Il inventa alors l'injection létale, utilisée encore aujourd'hui dans certains États des États-Unis pour appliquer la peine de mort. Il cumula les grades et les charges de SS-Brigadeführer, lieutenant général de la Waffen-SS et de commissaire général pour la Santé et les Affaires sanitaires. Il fut impliqué dans un programme d'expérimentation humaine, aux côtés du psychiatre Werner Heyde et d'autres médecins.

Brandt fut jugé en 1947 durant le procès que l'on surnomma le Procès des médecins et condamné à mort pour appartenance à une organisation criminelle, crime de guerre et crime contre l'humanité. La peine de mort par pendaison fut prononcée le 19 août et Brandt fut exécuté avec six autres accusés (dont l'un de ses collaborateurs Viktor Brack) le 2 juin 1948 à la prison de Landsberg.

Sans être ministre de la Santé publique, Karl Brandt détenait l'autorité médicale suprême sous le IIIe Reich. Sa condamnation à mort et son exécution soulevèrent pourtant de vives protestations, même parmi les Alliés.

Les derniers mots de Karl Brandt avant de mourir furent les suivants : Vous n'avez pas de leçons à nous donner, vous êtes les vainqueurs et vous avez jeté une bombe sur Hiroshima.

Le procureur McHaney de la cour de Nüremberg ayant jugé Karl Brandt prononcera cette phrase ayant encore plus alimenté la polémique sur le bien fondé de la sentence prononcée à l'encontre du médecin du Reich: Le procès a montré que Karl Brandt n'a rien su des expériences, mais il est coupable parce qu'il aurait dû savoir.

Karl Gebhardt 1897-1948

Gebhardt est né à Landshut, en Bavière. En 1919 il commence ses études en médecine à Munich ; il est habilité en 1935 et l'année suivante devient professeur associé à Berlin. Dès 1937 il enseigne la chirurgie orthopédique.

Sa carrière au sein du parti nazi commence quand il adhère au Parti national-socialiste des travailleurs allemands le 1er mai 1933. Il rejoint la Schutzstaffel (SS) deux ans plus tard et devient médecin en chef du sanatorium de Hohenlychen dans l'Uckermark, une clinique pour patients atteints de tuberculose qu'il transforme en clinique orthopédique ; plus tard, pendant la guerre, celle-ci devient à son tour un hôpital pour le Waffen-SS. En 1938 on le nomme médecin personnel d’Heinrich Himmler.Il occupera plusieurs postes : Directeur médical des Jeux olympiques (1936), professeur de chirurgie à l'Université de Berlin (1937), clinicien en chef de la SS (1943).

Gebhardt traite Albert Speer au début 1944 pour fatigue et un genou gonflé. Il tue presque son patient et est remplacé par un autre médecin. Himmler voyait Speer comme un rival.

Gebhardt aura les grades de Gruppenführer dans la SS et de Generalmajor dans la Waffen SS.

Les ayant ordonnées ou les ayant faites lui-même, il est directement responsable de la plupart des expériences chirurgicales sur des prisonniers des camps de concentration, particulièrement au quartier des femmes à Ravensbrück (qui était près de Hohenlychen), ainsi qu'à Auschwitz. Il dirige particulièrement les tests des sulfamides. Il travaille avec Herta Oberheuser.

Pendant la guerre, il occupe quelque temps la présidence de la Croix-Rouge allemande.

Il se réfugie quelques jours au Führerbunker lors des derniers jours de la bataille de Berlin. Joseph et Magda Goebbels y arrivent le 22 avril 1945 avec leurs enfants. Gebhardt, en tant que président de la Croix-Rouge, parle à Goebbels de la possibilité de quitter Berlin avec les enfants ; celui-ci refusera et les enfants seront empoisonnés par leur mère quelques jours plus tard. Gebhardt lui-même quitte le Führerbunker le 22 avril.

Après la guerre, Gebhardt est l'un des vingt-trois accusés du Procès des médecins, tenu devant le Tribunal militaire international de Nuremberg. Déclaré coupable de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, il est condamné à mort le 21 août 1947. Il est pendu à la prison de Landsberg, dans sa Bavière natale, le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven 1903-1948

Après des études de médecine aux États-Unis, il rejoint les SS en 1934 en Allemagne et gravit les échelons militaires pour atteindre finalement le grade de Hauptsturmführer dans la Waffen-SS).

Arrivé à Buchenwald en 1939, il devient le médecin-chef du camp de concentration en 1942, où il fut le responsable de l'euthanasie de déportés par injection de phénol et d'hydrocarbure, ainsi que des expériences sur le typhus.

En 1943, il fut également responsable d'injections létales d'aconitine données à différents anciens officiers SS qui étaient des témoins potentiels dans les enquêtes contre Ilse Koch avec qui il avait une relation. Arrêté pour meurtre sur les personnes de ces officiers SS, il fut reconnu coupable par les SS et condamné à mort pour ses crimes, mais sa peine fut commuée en 18 mois de captivité à Buchenwald.

Suite à la chute du Troisième Reich en 1945, il fut traduit devant la justice lors du procès des médecins. Il y fut reconnu coupable de crimes de guerres, crimes contre l'humanité et reconnu membre d'une organisation criminelle pour sa participation à l'extermination massive de déportés avant sa captivité. Il fut condamné à mort et pendu le 2 juin 1948 à la prison de Landsberg en Bavière.

Joachim Mrugowsky 1905-1948

Son père est médecin généraliste, tué au début de la Première Guerre mondiale.

En 1925 Mrugowsky commence ses études en sciences naturelles et médecine à l'université de Halle et les y complète en 1930-1931 avec un doctorat en médecine et un doctorat en sciences naturelles.

Mrugowsky s'intéresse à l'idéologie nazie dès 1930. Il devient d'abord chef d'un groupe de l'Association des étudiants allemands national-socialistes, puis membre du Parti national-socialiste (membre n°210 049). Il rejoint la Schutzstaffel (SS) en 1931, où il grimpe rapidement les rangs jusqu'à devenir Standartenführer de la SS et de la Waffen-SS.Après un stage de deux ans, il devient en 1933 assistant à l'Institut d'hygiène de l'université de Halle. En 1937, Heinrich Himmler le nomme à l'Institut d'hygiène de la SS à Berlin avec le grade de Sturmbannführer.

En 1940 il participe à la conquête de l'Europe occidentale en tant que médecin dans la 2e division SS Das Reich.

Il est impliqué dès 1943 dans de nombreuses expériences médicales, sauf celles concernant l'aviation, qui se firent sur des prisonniers des camps de concentration.Il devient professeur adjoint d'hygiène à l'université de Berlin en septembre 1944.

Il est condamné à mort au Procès des médecins en août 1947 et exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Heinrich Friedrich Sievers 1905-1948

Après avoir fait des études de libraire, Sievers entre au Parti nazi en 1929, où il fait vite carrière. Il s'engage parallèlement dans le groupe de résistance formé par Friedrich Hielscher. En 1935, il prend la direction de l'Ahnenerbe et devient en 1943 directeur adjoint du conseil du Reichsforschungsamt.

Le témoignage de Sievers lors des premiers procès de Nuremberg fut l'un des plus grands scandales. Lors de son interrogatoire, il avait attiré l'attention sur la collection de squelettes du professeur d'anatomie August Hirt de la Reichsuniversität de Strasbourg. Wolfram Sievers avait donné l'ordre que l'on assassine plus de 100 prisonniers juifs dans le camp de Natzwiller-Struthof pour préparer leurs squelettes. On doit l'identification des victimes des décennies plus tard à un résistant qui avait tenu des notes secrètes. Après la Seconde Guerre mondiale, il est accusé pour des expériences mortelles menées sur des humains et est condamné à mort comme criminel de guerre le 20 août 1947 lors du procès des médecins à Nuremberg. Il est exécuté en 1948.

Rudolf Brandt 1909- 1948

Docteur en droit en 1934, il entre comme conseiller au ministère de l'Intérieur. Il s'inscrit au Parti nazi en 1932 puis à la SS en 1933. Dès décembre 1933, il fait partie de l'état-major du Reichsführer-SS Heinrich Himmler, dont il devient le conseiller personnel de 1936 à la fin de la guerre. Il est également son officier de liaison auprès du ministère de l'Intérieur, qu'il rejoint en 1943.

Brandt fait partie de ceux qui planifient l'assassinat de 86 Juifs détenus en camps de concentration, afin d'enrichir la collection de squelettes de l'institut d'anatomie de la SS dirigé par August Hirt.

Dans les derniers jours du Troisième Reich, il fait partie des rares compagnons d'Himmler : lors d'une conversation avec Walter Schellenberg, le 13 avril 1945, Himmler lui déclare qu'il est le seul, avec Rudolf Brandt, en qui il a encore une entière confiance. Brandt est aux côtés d'Himmler lors des dernières négociations que celui-ci mène avec le comte Folke Bernadotte, fin avril 45 et lors de sa fuite vers la Bavière, le 10 mai 1945. Brandt est capturé à Bremervörde, en Basse-Saxe, fin mai 1945.

Accusé au Procès des médecins, il est condamné pour son appartenance à la SS, déclarée organisation criminelle lors du procès de Nuremberg, pour crime de guerre et crime contre l'humanité en raison de sa responsabilité dans l'administration et la coordination d'expériences médicales dans les camps de concentration nazis. Il est pendu à la prison de Landsberg le 2 juin 1948, jour de son 39e anniversaire.

Fritz Fischer 1912-2003

Fritz Fischer naît à Berlin et étudie la médecine à Bonn, puis à Berlin, Leipzig et finalement Hambourg, ville où il sort diplômer en 1938. Il rejoint la SS en 1934 et le NSDAP en juin 1937. Le 1er novembre 1939, la Waffen-SS l'affecte au département SS du sanatorium de Hohenlychen, comme médecin et SS-Untersturmführer. En 1940, il devient médecin des armées au sein de la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler. Blessé, il revient à Hohenlychen, et officie à l'hôpital du camp de concentration de Ravensbrück, comme chirurgien assistant de Karl Gebhardt. Il participe à des expérimentations chirurgicales.

Après la guerre, il est jugé au procès des médecins, et condamné à la prison à vie. Sa sentence est commuée en 15 ans de prison en 1951, mais il sort dès mars 1954. Il retourne alors à son métier de médecin, et commence une nouvelle carrière au sein de l'entreprise chimique Böhringer, où il reste jusqu'à sa retraite. Il décède en 2003.

Adolf Pokorny

Dermatologue, accusé d'avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté  pas à cause de mais malgré sa défense  qui était d'avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n'était valable.

Herta Oberheuser 1911-1978

Herta Oberheuser travaille sous la supervision du Dr Karl Gebhardt et prend part aux expérimentations médicales nazies (utilisation de la sulfanilamide sur les os, les muscles et les nerfs) menées sur 86 femmes. 74 d'entre elles étaient des prisonnières politiques polonaises du camp. Elle est responsable du décès d'enfants en bonne santé, causés par des injections d'huile et d’hexobarbital. Elle prélèvait ensuite des organes. Le temps d'injection des doses allait alors de trois à cinq minutes, la personne restait pleinement consciente jusqu'au dernier moment. Herta Oberheuser est la seule femme présente dans le box des accusés du procès des médecins lors du procès de Nuremberg. Elle est condamnée à vingt ans de prison. Le verdict prononcé par le tribunal est le suivant : Herta Oberhauser, Le Tribunal militaire  vous a jugé coupable de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Pour les dits crimes, le Tribunal militaire vous condamne à 20 ans de réclusion dans la ou les prisons ou centres de détention qu'il appartiendra à l'autorité compétente de décider.

Herta Oberheuser au procès des médecins, le 20 août 1947.

Emmenez l'accusée Herta Oberhauser. Elle est libérée en avril 1952 pour bonne conduite et devient médecin de famille à Stocksee. Elle perd son poste en 1956, après qu'une survivante du camp de Ravensbrück l'ait reconnue ; son permis de pratiquer la médecine est révoqué en 1958.

Gerhard Rose

Médecin connu pour commettre certains sévices à ces victimes/patients condamné à mort.

Kurt Blome 1894-1969

Est un scientifique nazi de haut rang. En 1935, il devient directeur de l'école de médecine d'Alt-Rehse. En 1939, il est nommé adjoint de Leonardo Conti. En 1941, il entre au Conseil de recherche du Reich pour les recherches sur le cancer. Il avoua à des interrogateurs américains, en 1945, qu'il avait expérimenté des vaccins contre la peste sur des prisonniers de camps de concentration. Acquitté en août 1947 lors du procès des médecins à Nuremberg pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains, il fut récupéré par la JIOA deux mois après son acquittement et interrogé à Camp David, au Maryland, au sujet de ses expériences scientifiques. Dans le cadre de l'Opération Paperclip, Blome fut intégré dans la United States Army Chemical Corps pour travailler à l'élaboration d'armes chimiques et biologiques.

 


17/03/2013
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